Ladies and Gentlemen,
Querid@s,
Mes ami-e-s,
Hoog tijd dat ik nog maar eens iets van me liet horen, zeker aangezien mijn Braziliaanse rondzwervingen tot een einde komen. Morgen maandag vertrek ik terug richting Belgenland. Ter herinnering, mijn laatse email kwam uit het Braziliaanse regenwoud in het noord westen, terwijl ik nu in mijn laatste halte zit, Rio de Janeiro. Heb intussen zo´n 5,000km afgelegd, in boot, bus, vliegtuig, liften en zelfs eventjes terug het plezier gehad om weer een motto tussen de benen te voelen. Gestopt in 13 van de 26 braziliaanse staten, doch heb mij geconcentreerd op de kustlijn en de drie steden die mij het meest aantrekken, als backpacker en om eventueel te gaan werken, zijnde
- (1) Recife: minder bekend, maar met persoonlijke charme voor mij ;-)
- (2) Salvador de Bahia: de zwartste, afrikaanse stad van Brazilie, en
- (3) Rio de Janeiro: dat geen voorstelling meer nodig heeft.
High time I sent out a last word, before departing from Brasil tomorrow Monday morning... It has been a great (in every sens of the word) trip, and so nice to be free again to discover, no dates, no ties. Had been to long since my last trip like this. After the tropical rainforest, went down as planned by the coastline, doing about 5,000km and stopping in (only!) 13 of the 26 Brasilian states, though focussed mostly on three cities:
- - Recife
- - Salvador de Bahia: the most african city of Brasil
- - Rio: no need for introduction there I think...
So, what good stories came out of all of these efforts?
Et voila, cette fois-ci pas en espagnol car plus de temps. Le cyberspace ici a Rio est tellement cher. Mais, apres mon retour en Belgique demain, j´aurais a nouveau acces plus facilement dans ce pays civilisé. Apres mes périples au jungle tropical, voyagé encore un 5,000km avec bateau, avion, bus, voiture et meme un peu de moto (nostalgie nostalgie - merci Benoit), descendu par la cote brésilienne (la partie la plus agréable, n´est ce pas?), s´arretant dans 13 des 26 etats du Brésil mais me concentrant essentiellement sur trois villes, pour découvrir comme routard et pour rencontrer des ONG sur des possibilités d´emploi:
- - Recife: avec une touche personnelle
- - Salvador de Bahia : la ville la plus africaine du Bresil
- - Rio : plus beosin d´introduction, pas vrai?
Maintenant, pour le boulot et les perspectives de retour, de travail au Bresil. J´ai visite une vingtaine d´organisations ici, la plupart actif dans le domaine des droits humains, aussi traite et trafic, theatre populair, assistance aux enfants etc.
Tous ces discussions avec ces personnages m´ont inspiré et je pense que ce sera dommage de ne pas en faire quelque chose. J´ai donc pris la bonne résolution d´ecrire un petit texte pour comparer le travail dans ces domaines de la societe civile entre Haiti et le Bresil. C´est interessant a voir, comment deux pays, avec un candidat a la presidence sorti de la base a été élu, avec beaucoup d´espoir de changement. Puis, Superman ne revient jamais vriament dans la vie réelle, cet espoir a ete au fil du temps perdu. Les protestations devenaient de plus en plus violent et des compromis semblent difficle a atteindre. Pourtant, Haiti est beaucoup plus pauvre, et la communaute internationale y investit massivement. Le Bresil par contre a beaucoup d´atouts economiques et devient de moins en moins une priorite internationale. Cependant, comme laboratoire sociale, des projets et dynamiques tres fascinants y prennent lieu, et les reflexions, les analyses, aussi academiques ainsi que des visions a plus long terme me semblent souvent plus avances que ceux mené en général en Haiti.
Je me demande ce que des ONG comme Volens devraient priviligier, travailler avec la base de la base, des situations aussi difficile mais aussi indispensable qu´en Haiti, ou est ce que le travail au Bresil ne represente pas un plus-value, est aussi plus un echange reel de competences et de connaissances entre le coopérant et le partenaire local. Personnellement, j´ai eu beaucoup de chance de tomber dans un partenaire de haut niveau, mais ils sont rares quand meme en Haiti. Par contre, il ne manque pas de culture a echanger...
Ce ne sont que des reflexions comme ca, des impressions furtives, sur le coup, mais c´est dur de ne pas comparer. Une amie a moi m´avait dit une fois qu´avec le travail comme cooperant, lors de la premiere mission, on adore ou on deteste. Si on a detesté, en général, on arrete et on passe a autre chose. Si on a adoré, parfait, mais lors de la deuxieme mission, dans un autre pays, on a toujours tendance a comparer avec la premiere. Pas le bon plan quoi, pour en faire une reussite... A ce qu´il parait, ce n´est qu´a partir de la troisieme que cela devient comme une mode de vie, et on s´y fait...
Perspective interessante mais egalement aussi un peu terrifiant. Ainsi que je me suis tourné vers le Brésil, espérant que ce sera un candidat assez fort que pour ne pas palir lors de la comparaison avec l´intensité d´Haiti ;-)
Je vous tiendrai au courant.
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